The Good Wife – Saison 2

10 Sep

Quel plaisir d’avoir retrouvé Alicia et les autres avocats du cabinet de Chicago ! La saison un m’avait déjà charmé, je l’avais dévorée en une semaine où deux, mais je n’avais pas tenu à commencer la saison 2 de suite pour cultiver un manque (de plus, la série ne finissait pas sur un cliffhanger insoutenable, même ça concernait mon couple favori à la télévision.)

Donc, qu’en est-il de la saison deux de The Good Wife? Elle se trouve encore meilleure que la saison précédente. Elle associe intrigue de fond avec les histoires de chaque épisode avec une complémentarité et une aisance consternante. Ce sont des grandes intrigues qui ne concernent plus que l’élection de Peter, même si très présente cette saison, mais d’autres personnages, telle que l’avenir du cabinet avec les différents associés, ou tout ce qui tourne autour de Kalinda. Les histoires épisodiques n’en sont pas moins délaissées, car la série est innovante et imaginative, elle sort tout le temps de sentier battu et recrée les codes du genre avec une classe consternante.

Aucun personnage ne m’a déplu, tous sont très bien utilisés. J’ai été content de voir que Cary, même s’il est dorénavant au bureau du procureur, il reste très présent tout au long de cette saison, surtout grâce au personnage de Kalinda. Kalinda qui est mon personnage favori avec celui d’Alicia. J’espère très vite que la situation dans laquelle on se trouve en fait de cette saison va être résolue la saison suivante, car leur amitié était vraiment très bien écrite pour ses deux femmes qui n’ont jamais réellement eu d’amies. Tout est changé, et la révélation finale laissera sans aucun doute des traces.

L’intrigue principale était celle de Peter à la course du poste de Procureur. Elle a rythmé la saison, et a permis beaucoup de rebondissements, les plus inattendus les uns que les autres. Elle réunissait tous les personnages, et les a fait interagir les uns les autres. J’ai adoré le personnage d’Eli, qui comme les autres personnages de la série, est superbement écrit et développé. Eli est un peu l’équivalent de Kalinda pour Peter, c’est son ami, et en sait beaucoup sur le terrain, il en est même un expert. Le voir s’énerver sur le président du DCC, c’est juste énorme. Comme à chaque fois, je reste sceptique de savoir comment tous les personnages vont apparaître à l’écran la saison prochaine. Ils sont quand même nombreux, on ne s’en rend pas compte, car l’écriture est fluide, et les protagonistes sont en osmose, mais on arrive à un casting assez conséquent. D’ailleurs, ce que j’apprécie dans cette série, c’est qu’il y a un vrai univers cré, c’est ainsi que l’on peut retrouver des juges que l’on reconnait, ou des avocats déjà vus, et dont on sait comment ils vont agir. Ça a permis de voir Micheal J. Fox à l’écran, et j’étais vraiment content, on ne le voit jamais assez de nos jours.

Des nouveaux personnages ont fait leur apparition cette année, surtout Blake et Bond. Une bonne idée de mettre Kalinda, et par conséquent toute la firme, en danger. Blake était une vraie crapule, mais les moments où il est avec Kalinda, ce sont les moments où une tension sexuelle est intense. Archie Panjabi, qui joue Kalinda, est vraiment excellent à mettre à bout Blake. Alors que celui-ci se trouve vite énervant. Il est arrivé en même temps que Bond, qui est le nouvel associé du cabinet. Il n’est pas un mauvais bougre, il veut juste évincer Diane. Là, je ne suis pas d’accord, la complicité entre Diane et Will est une sorte de carte maîtresse de la série, tant elle bien écrite et excellente. Cette relation entre Will et Diane est même jouissive par moment, surtout quand ils arrivent à mettre Bond à la porte par différente stratégie.

En parlant de relation, il faut parler de mes chouchous. Will et Alicia. Je suis heureux que la  série ne nous serve pas un triangle amoureux, non, la série est bien plus classe, plus distinguée que nous servir en bloc un triangle de teenager. D’ailleurs, leur relation amoureuse n’était qu’un bruit de fond dans toute la saison, elle avançait doucement, malgré les différentes embûches. Will, enfin, Josh Charles a un charme incroyable, et ça se complète avec Julianna Marguiles qui se trouve être, aussi, charismatique. Donc, Will et Alicia ne se tournent pas vraiment autour, Alicia étant une femme exemplaire, elle essaie vraiment de donner une chance à son marie, alors que Will essaie de s’effacer. Je suis content que rien ne se passe réellement, que seul des petits regards, car la relation vaut mieux qu’un simple secret. Heureusement, ou du moins malheureusement pour la relation Peter et Alicia, elle apprend qu’elle a été trompée deux fois, et ça ouvre la porte à la relation avec Will. Rien n’est prémédité, c’est ce qui rend la fin de  l’épisode final bien plus excitant et beau, car tout se passe sur un coup de tête, ce que la série et même les personnages ne font pas souvent. La scène de l’ascenseur ressemble à du Grey’s Anatomy, mais j’adore cette série, donc, j’étais vraiment content de cette scène. Juste pour une heure, ils veulent passer vraiment du temps à deux. La musique de Mika, Any Other World, est juste excellente pour cette scène.

Enfin, la saison 2 est encore plus maîtrisée que la saison précédente. Elle est magnifiquement bien écrite. The Good Wife est une série classe, distinguée, et subtile. Tout est écrit et s’enchaîne avec une vraie fluidité. Je suis impatient de voir la saison 3. Même si je suis sceptique, surtout une question de pratique, est-ce possible de faire encore mieux que cette saison ?

Midnight in Paris de Woody Allen

5 Sep

 

Le film commence avec 5 minutes de vue de Paris avec une musique entraînante, les premiers plans nous enchantent et nous font rêver, mais à la fin, qu’une envie, c’est  que l’histoire commence. Woody Allen abuse dès le début avec son intro. De là, le ton est donné.

 

Ce film est un gros délire personnel de Woody Allen sur Paris et il laisse le spectateur sur le côté. Il crée un écrivain qui recherche de l’inspiration pour son livre, et Paris est sa muse, et sa future femme, elle, est une sorte de frein. Alors que Gil veut flâner dans Paris, Ines veut voir le plus de choses et faire du shopping. Ma foi, ce n’est pas si diabolique, alors qu’elle est un peu présentée comme la méchante de service. Une obligation quand Gil est le prototype même de Woody, c’est une évidence. Si on ne voit pas le film ainsi, on n’y rentre jamais, quoique même en ayant compris, on n’y rentra jamais non plus.

 

Je me faisais une joie de découvrir, enfin, le film. Un pitch intéressant qui présente un écrivain qui à Minuit redécouvre le Paris des années folles. J’adore, j’ai une certaine passion pour tout ce qui est art, et surtout l’art nouveau et l’art déco. L’ennui, c’est que c’est très mal exploité. Le problème quand un réalisateur s’identifie autant dans un personnage, c’est que l’on délaisse les autres personnages. Les scènes où Gil découvre ce monde des années 20 sont amusantes et fascinantes, mais elles deviennent très vite barbantes. Gil ne peut en faire profiter personne, il essaie avec Ines, et encore une fois, le cliché par excellence, le phénomène ne se passe pas exactement comme voulu. Ça ne se déroule pas du tout pour Inès, tout court, qui décide de rentrer. Chose compréhensible, pourquoi faut-il toujours que les héros qui ont un tel secret essaient de leur montrer et non pas d’expliquer calmement? C’est énervant à la fin.

 

Donc, Gil voyage dans le temps. Le film se perdant totalement, on comprend à la fin qu’il pouvait vraiment voyager, et que ce n’était pas un songe durant ses voyages.  C’est presque décevant, car ça entraîne des scènes burlesques dispensables, Gad Elmaleh au temps de Louis XIV reste foncièrement ridicule. Ça entraîne une complication juste par envie et livrée une moralité, quand Adriana et Gil se retrouvent à la Grande Époque. On nous fait comprendre qu’aucune époque n’est la bonne, et patati et patata, et que l’on doit se contenter de ce que l’on nous offre (et que paris reste magnifique dans tous les cas). Pourquoi ce retournement de situation dans la narration à le faire réellement voyager dans le temps ? Une rêverie avec bien plus de symbolique d’un réel voyage.

 

Surtout pour les personnages qu’il rencontre, ce sont des caricatures des personnalités célèbrent. Enfin, personnalité, en plus d’être un trip personnel de Woody Allen, c’est un trip bobo où les personnalités sont des personnalités intellectuelles de la littérature. Je dois l’avouer, que Zelda, Coper, je n’en avais jamais entendu parler. J’ai tapé sur Wikipédia la plupart des personnages pour en avoir une idée sur le travail présenté. Ça ne permet aucun enthousiasme de voir ces célébrités à l’écran.  Je ne suis pas très littérature… J’ai d’ailleurs été étonné avec une affiche qui montre une adaptation de « La nuit étoilée » de Van Gogh, le film ne s’attarde jamais sur la peinture. Et si des peintres sont présentés, ce sont par des personnages aux traits grossiers. C’est décevant.

 

Je me pose la question, les Français qui jouent dedans étaient payés pour jouer mal pour que les anglophones puissent les comprendre ? Non, mais je n’ai rien contre Carla Bruni, mais c’était un désastre. Celui qui jouait Toulouse Lautrec n’était guère mieux. La palme est la femme qui ouvre chez Maxim’s (Catherine Benguigui) mes oreilles saignaient quand l’actrice récitait d’une voix monocorde son texte. C’était affreux. Marion Cotillard, j’ai bon l’adorer, mais elle ne sauvait pas les meubles. Son personnage était froid et n’avait aucune dimension.

 

Enfin, j’ai bon dire, mais c’est Paris, ça donne une atmosphère au film. Et la première partie est plutôt satisfaisante, avant que tout s’écroule.

Doctor Who – S06E09 : Night Terrors

4 Sep

Tick tock, goes the clock, even for The Doctor…

 

 

Cette comptine rythme un peu l’épisode et surtout la fin de l’épisode. Elle fait peur. L’épisode est une histoire pour enfant, et tout est mis à l’œuvre pour les effrayer, et c’est réussi. Les voix des enfants qui chantent, les poupées qui parcourent cette maison en bois, cette musique qui crée une atmosphère, sans aucun doute que ça donne froid dans le dos. La série réussit à effrayer, et j’imagine que beaucoup d’enfants ont dû en faire des cauchemars.

 

Mais elle réussit qu’à la fin à faire son effet. Je suis quelque peu déçu. L’épisode met bien trop longtemps à s’installer. Du au parti pris de retrouver le côté familial de la série, je l’oublie que c’est une série à regarder en famille. Alors, nous retrouvons tous les codes des « fables » avec des personnages trop stéréotypés pour que les enfants arrivent à reconnaitre qui sont les méchants, le personnage du propriétaire était le plus cliché et peut-être pas du tout indispensable (surtout comment peut-on être aussi cradot avec autant d’appartements que l’on loue).

L’épisode ne tient pas au reste de la saison et ne semble n’avoir aucune envergure que de changer un peu d’univers, un point fort comme un point faible. Je suis content de voir Amy et Rory seuls de leur côté et que l’on voie Eleven du siens, ça change la dynamique. L’ennui, c’est que l’écriture n’est pas assez bonne pour que l’épisode ni même les monstres ne restent dans les annales. Je suis déçu, car le trailer donne envie, et pensait vraiment que tout allait être effrayant comme Blink. Déçu, car Mark Gatiss est à l’écriture de cet épisode, et je m’attendais vraiment à plus, vu comme cette histoire a été vendue.

 

L’épisode n’est pas mauvais. De bonnes répliques, de bons moments, mais l’épisode peine à commencer, et l’histoire est bien trop enfantin pour le public adulte, même s’il est certains que chez les enfants, ça du faire son effet. L’épisode d’ailleurs privilégie de belles images, comme le Tardis dans l’espace, les jouets qui bougent, qu’un développement de l’histoire en elle-même. Mark Gatiss n’a pas fait un épisode mémorable, tout semble avoir été fait « à moitié ». Je tiens quand même salue le jeu du petit George, qui est vraiment à la fois terrifiant et adorable.

Luther – Pilot

2 Sep

Il y a longtemps que je voulais commencer la série « Luther ». Je n’en avais entendu que du bien. Pourtant, je n’avais jamais pris le temps de regarder le pilote de peur d’être déçu, et je ne m’étais même jamais renseigné au-delà du synopsis (que je ne pense pas avoir compris à l’époque). Donc, ici, j’arrive à un moment de sécheresse dans mes séries (en gros, je ne regarde plus que The Good Wife pour le moment – ce qui explique que je n’ai pas mis mon blog à jour depuis un petit temps (les examens et l’organisation du voyage à Rome n’aident pas non plus (désolé, je tenais à m’expliquer).

Donc qu’est-ce que cette série, elle ne fait pourtant pas de bruit, malgré toutes les louages que l’on peut lire sur elle dès que l’on cherche un peu sur Google. Le pilote commence dans une usine avec un homme qui fuirait un danger. En parallèle, la Police fuit une maison à la recherche d’une jeune fille.  Dans l’usine, l’homme qui fuyait se révèle être un pédophile multirécidiviste qui est pourchassé par John Luther. Le criminel saute sur la passerelle où se tient Luther pour l’attaquer, mais il passe à travers le sol. Il lutera pour ne pas tomber dans le vide suppliant Luther de l’aider. Celui-ci n’en fait rien, et le laisse à sa chute mortelle.

Je dois avouer que le début ne m’a pas passionné du tout. Je ne connais pas la série, et je me demandais bien ce qu’elle allait raconter. Surtout, que j’attendais avec impatience que la femme que j’ai vue partout sur le net arrive dans le show. Et la fameuse Alice Morgan apparaît à l’écran. Je ne m’attendais pas à cette histoire de meurtre de sa famille, et encore moins à ce qu’elle soit elle-même psychopathe. Mais, je savais que dès qu’elle serait là, l’épisode prendrait un autre tournant. Et clairement, l’histoire s’en vole grâce au personnage et surtout l’actrice qui est fascinante.

Le personnage d’Alice est incroyable. Elle est intelligente, machiavélique, calculatrice et charismatique. Ce n’est que le premier épisode, mais ce personnage  me stimule déjà beaucoup. Ruth  Wilson avec son teint pâle et sa rousseur attire le regard, elle nous captive. Je fonde beaucoup d’espoir sur le personnage, je ne sais pas vers quoi elle va évoluer, ni même si c’est un personnage central de la série. Commencer une histoire en dévoilant le méchant aussi facilement, je m’inquiète sur le développement. Va-t-elle devenir une tueuse à gages ? Je serai déçu si elle se transforme en un équivalent de Dexter féminin. Je n’ai jamais accroché à la série. Je voudrais simplement qu’Alice reste maléfique.

Pour ce qui est de John, je n’ai pas trop accroché à son personnage en dehors du binôme qu’il peut former avec Alice. Une sorte d’alchimie et de tension sexuelle est palpable entre eux deux. Alors que son histoire avec Zoé (quel plaisir de revoir Suzie de Torchwood) ne m’ennuyer. John en marie jaloux, c’est vraiment un cliché sur patte. Il devient violent et se met sous le sceau de la police. Il devient ripou, corrompu pour Zoé, comme l’a montré Alice. Autant, Alice est une sorte de réussite, autant j’ai beaucoup de mal à apprécier John. C’est un personnage que je trouve agressif, même s’il parait intéressant.

Pour revenir sur l’épisode, c’est une fameuse réussite surtout grâce au personnage d’Alice. Ce qui m’inquiète est que la série s’intitule « Luther » et non pas « Morgan », et que le « héros » de la série ne m’enthousiasme pas tant que ça pour le moment. Enfin, surtout face  à Alice, il semble moins intéressant, dans une autre série, j’en suis sûr que je n’aurais émis aucun doute pour la suite.

Je doute que je « critiquerai » les autres épisodes par la suite, mais un bilan à la fin de saison. Surtout qu’il n’y a que 6 épisodes dans cette saison un.

Doctor Who – 6.08 : Let’s kill Hitler (Spoilers)

27 Août

OH MON DIEU. Je l’attendais cet épisode. Je dois avouer que je ne savais pas trop ce qu’il allait avoir dedans, surtout que Moffat nous a bien menés en bateau à certains moments sur Twitter. Je suis encore tout émerveillé par l’épisode, tant j’ai vraiment rien à redire dessus. J’aurai même peur de gâcher en disant des bêtises.

L’épisode était drôle, dès le début avec Amy et Rory qui roulent dans les champs pour dessiner tant bien que mal un « Doctor ». Mels, j’ai compris assez vite que c’était Melody, peut paraitre irritant dans le « présent », mais les flashs-bacs sont juste trop mignons, et drôles. Surtout, ça donne la possibilité de voir Rory petit, le pauvre était maltraité par Amy. D’ailleurs, petit, il l’était vraiment. D’ailleurs, quand ils comprennent qu’ils sont amoureux l’un de l’autre, cette scène est juste mythique. Amy qui le pensait gay, c’est juste priceless. L’autre scène où je n’ai pas arrêté de glousser, c’était la régénération de Mels en River. Non, mais Alex Kingston est juste excellente. River dans toute sa beauté, son dynamisme. Je suis persuadé qu’il y a un parallèle avec l’arrivée de Eleven. En suite, celle-ci qui essaie de tuer le Doctor, mais celui-ci comprend bien le manège et la cour-cuite, c’est vraiment drôle. D’ailleurs, on notera la référence avec la banane. De  plus, en référence, et pas des moindres, c’est l’apparition de Rose, Martha, et Donna, j’avais vraiment le cœur gros. Je ne m’y attendais pas. C’est ce que l’on espérait tous que Eleven n’oublie pas les autres. C’était touchant.

J’ai adoré les moments River/Docteur. C’est juste touchant et dramatique, il l’aime tant, et elle ne comprend pas. Jusqu’au moment où elle découvre qui est cette fameuse River. La scène de régénération est magnifique. Je dois dire que j’adore ce couple, comme j’en ai aimé aucun avant. En parlant de couple, on peut revenir sur Amy et Rory, que l’on retrouve on ne peut plus soudés ! J’ai adoré le « Je t’aime » quand ils pensent qu’ils vont mourir. Et encore une fois, l’interprétation époustouflante de  Matt Smith dans tous les registres.

On n’a plein de questions qui ont été répondues. On sait pourquoi River ne s’est pas régénérée dans la bibliothèque. On connait un peu plus ce qu’est le silence. Et c’est intéressant, c’est changement de perspective, de dire à River « Spoilers », c’était bien pensé. Une sorte de boucle qui se termine, surtout quand le Docteur donne le cahier à River, que celle-ci donnera au Mariage. Voilà pourquoi Mels n’était pas on mariage, c’était River. Reste à savoir tant de choses, comment elle voyage dans le temps, quand elle le temps vraiment, pourquoi ce changement. Enfin, je suis impatient.

Enfin, c’est  un sans faute, et je suis bien content que l’épisode ne se soit pas trop basé sur Hitler, mais ça permet quelque moment fun. Dans cet épisode, on retrouve de l’humour, des références au passé, des pistes pour l’avenir. Non, mais c’est chapeau ! (Puis, Arthur est juste trop beau)

Torchwood – 4.08 : End of the Road. (a.k.a. la critique troll)

27 Août

D’abord, je voudrais dire que j’ai été surpris, je ne pensais pas que Angelo aurait vieilli. J’imaginais bien immortel. Sinon, dans l’épisode, il se passe quoi ? Rien ? Ah oui rien. Je voudrais bien faire un résumé, pourtant, j’ai regardé la série.  Mais outre le fait que Angelo meurt, donc l’épisode précédent n’aura servi à rien. Sa mort n’était pas du tout émouvante, car je n’étais pas attaché à lui. Surtout que bon, comment peut-on citer le nom de Ianto à Angelo. C’est un sacrilège.

Dans la consistance, les répliques n’en ont aucune. C’est vide, on passe 5 minutes pour épeler des noms de famille, 5 autres pour faire des appels privés et inutiles, et  10 fois « Rex, He saw me » (je pense que l’on a compris). J’avais d’ailleurs oublié que la blonde avait une sœur. C’est presque émouvant cette tentative ratée pour nous émouvoir, et nous attacher à eux.

L’histoire semble avancer, enfin, on retrouve une technologie extraterrestre, et je ne suis pas du tout enthousiasmé pour la suite. C’est un peu la solution de la facilité pour répondre à différentes questions. Surtout que bon, sommes-nous sûr que ce soit des extraterrestres. D’ailleurs, Jack, je veux bien, mais comment sait-il tout ça en ne voyant que la plaque ?

Il y a aussi bien trop de séquences qui ne servent à rien, des moments de flottements bien trop importants.  Les scénaristes essaient de combler le manque de scénario avec du vide. On peut facilement rater une demi-douzaine de minutes sans avoir loupé grand-chose, l’histoire du coup de téléphone, la prostitution. Ça ne me passionne pas.

 

Enfin, le retour de la CIA était inutile.  Surtout que les gens qui la représentent sont toujours hautains, et la confrontation Torchwood est lassante. C’est du déjà vu. Les répliques du chef n’étaient pas du tout drôles, et n’avaient aucun intérêt. Et Rex, il n’y a vraiment aucune évolution dans le personnage, de tous les personnages, c’est bien le pire. Pourquoi n’écoute-t-il jamais, et en fait-il à sa tête, quoique la blondasse est pas mal dans son genre.

En bref, dans le mauvais, je pense que par rapport au précédent, il y a un mieux. Mais, ça reste quand même mauvais. Puis, j’adore Lauren Ambrose, je suis faible. Pourtant, quand on s’attarde sur Gwen, c’est vraiment pas mal… Et le coup de téléphone était chouette. Si je n’étais pas aussi attaché à Gwen, je me demande si je continuerai.  (Oui, je sais, j’ai encore exagéré, et été de mauvaise foi)

Mr. Nobody de Jaco Van Dormael.

27 Août

Je devais regarder ce film depuis une éternité, par simplement regain patriotique, qu’un Belge l’ait réalisé, Jaco Van Dormael. Je ne sais pas en France, mais en Belgique, on en a beaucoup entendu parler, surtout dans les JT et la cérémonie des Magritte du Cinéma. Je ne suis pas vraiment un fan de Jared Leto, qui me semble, je ne sais pas pourquoi, n’être qu’un chanteur qui joue l’acteur (ô combien, je me méprenais, car il est excellent.)

Donc, Mr. Nobody est l’histoire de choix. D’un ton poétique, on découvre l’arbre des possibilités de Némo. Comment aurait été sa vie s’il avait agi d’une autre façon . C’est ainsi que l’on suit le même personnage dans des vies différentes. Bizarrement, ça ne devient jamais confus, et l’on s’y trouve toujours assez facilement. Nous permettre de voir tous ces possibles nous fait interroger sur nos propres choix, et ses conséquences. C’est un thème déjà répandu au cinéma, rien que le film « l’Effet Papillon », mais ici, l’effet est multiplié par 10.

 

J’ai apprécié le côté poétique du film. L’histoire est une fable, un conte pour enfants. Les décors en 2070 (2080 ?) sont épurés, le monde mis en place reste déroutant, et l’aise perplexe sur l’avenir, car l’on y découvre un peu les craintes, et peurs de l’homme. Ce qui est tout à faire normal, quand l’on voit à la fin, que c’est un monde, tout un univers qui été inventé par un gosse effrayé face au devoir de faire un choix. Je l’avais compris vers la moitié du film, que rien n’avait réellement été vécu, et que l’on se retrouve dans la tête et l’imagination de Némo confronté au divorce de ses parents. Tout ce qui est en suite raconté après ce premier choix devient symbolique, surtout narré par la voix off de Némo, petit.

 

Le pauvre, même si tout n’est qu’imagination, il ne pense aucun des deux choix, ce qu’il fera, comment il agira, ne sera réellement bien. Il imagine sa propre mort de façon plusieurs façons différentes. Dans le traumatisme du divorce de ses parents, il ne s’imagine pas épanouit n’y avec sa mère seule, ni avec son père. Et, j’aime beaucoup cette fin ouverte, où Némo s’enfuit, car de tous les possibles, c’était la seule que l’on n’avait pas explorée. Ça ne me dérange pas que l’on ne sache pas vraiment ce qui va se passer par la suite.

 

Enfin, pour revenir, sur les « fausses » histoires, j’ai eu un gros coup de cœur pour l’histoire d’amour entre Némo et Anna. Cette relation semble être l’un des noyaux durs du film. Même s’il n’a jamais rencontré Anna, il la croise à différents moments. Ce sont des occasions manquées pour être heureuses. Les histoires montrent que dans une certaine recherche du bonheur, c’est avec Anna qui le trouvera. De plus, la fin du film, quand nous retrouvons Némo sur le banc près du phare, sans que l’on ne sache pourquoi il s’y trouve. (Des liens avec l’histoire qu’il aurait vécue avec sa mère dans sa « réelle » vie ?) Toujours est-il qu’il y est, et qu’Anna le rejoint. Donc, il y a par moment de pointe de destinées, et la théorie de  l’âme sœur.  Peut-être que je dis n’importe quoi.

 

Enfin, j’ai adoré ce moment de cinéma. C’était beau, poétique. J’ai rêvé avec cette histoire. J’ai voyagé, et aimé explorer toutes histoires. Et je voudrais rajouter, que j’ai adoré la bande originale.

Fringe – Saison 2.

26 Août

J’ai une relation spéciale avec cette sére. C’est-à-dire que j’ai plutôt apprécié la saison une, mais je n’ai pas eu l’envie de regarder la saison 2. Pourtant, je l’ai vu après un temps assez important. Je n’ai pas été récompensé dans un premier temps. Je n’ai vraiment pas aimé le début de la saison 2.

 

Je suis attaché aux personnages, j’adore Olivia, Peter, Astrid et Bishop, mais je n’aimais vraiment pas le fait que l’on s’éloigne aussi longtemps de la mythologie. Et que celle-ci soit autant parsemé dans les épisodes, des indices par-ci, par-là, mais jamais rien de concret. À la place, nous avons des épisodes à enquête uniques qui ne m’ont jamais vraiment passionné. Je m’ennuyais de pieds fermes. L’impression de régression suite au final de la saison 1. J’ai, d’ailleurs, entre le 2.12 et le 2.13, arrêté de regarder la série pendant deux ou trois mois. Je n’ai même pas vu la fin du 2.12. Une histoire de monstres qui m’a un peu dégoûté. Alors, je ne comprenais pas pourquoi la série avait tant de fan, et récoltait tous les suffrages. De plus, je n’ai jamais été fan des séries « standalone ». Je ne m’accroche pas aux personnages, si je ne suis pas investi dans un fil conducteur.

Semblerait que j’aie été entendu. « Peter » 2.15 a été l’épisode de la révélation. Là, j’ai eu conscience que la série prenait un vrai tournant, elle se donne une certaine envergure dont elle a la capacité depuis 1 saison. Dès cet épisode, la série n’a cessé de m’émerveiller en se développant, en s’épanouissant. La fin de saison est parfaite et se termine avec une apothéose où tout se dévoile d’un coup. Le monde alternatif, une Olivia rousse, Charlie, tout ça est follement excitant, sans manquer d’être drôle. Les retrouvailles d’Olivia et Walter, ou celui-ci qui retrouve William. J’espère que leur amitié va être bien plus développée par la suite, car je suis sûr qu’elle doit être émouvante, surtout avec la révélation finale que ça serait Walter  qui a demandé à William de lui effacer la mémoire. Tant de questions se posent dès lors.

N’oublions pas de cliff, je ne comprends même pas pourquoi je ne regarde pas tout de  suite la saison trois. Pour que la série me manque un peu, pour que je sinise The Good Wife avant ? Enfin, toujours est-il que je suis diablement excité par l’avenir.

Donc, c’est une saison à demi teinte. La première partie surtout face à la seconde est ratée, alors que la fin relève le niveau et est presque parfaite. C’est dommage qu’elle ne puisse pas être classée dans mes « saisons favorites », car 14 épisodes sur 22, c’est même plus que la moitié. Tout ça fait baisser sa moyenne.

True Blood – 4.01 à 4.09.

25 Août

La saison 3 m’avait tant déçue, que j’ai pensé à arrêter la série. Chose que j’ai d’ailleurs fait entre le 4.01 et le 4.02. J’avais décidé, True Blood, pour moi, c’est fini. J’en avais marre de la surabondance d’histoires et de personnages, alors que moins de la moitié m’intéressait. Pourtant, ma curiosité envers le couple Sookie et Éric m’a poussé à reprendre la série. Et Dieu merci, je ne le regrette pas.

Je ne m’éclate en regarder True Blood, elle assume tout ce qu’elle fait. La saison passe de vide intersidérale des Loups-garous, le côté grotesque du Bébé, le soap de Sam et son frère  au porno avec Éric et Sookie. Vu le nombre de ligne narrative, tous les gens sont explorés, et c’est fait avec brio. Car, le défaut d’un casting bien trop chargé est toujours présent. Mais ces épisodes ont l’atout de les faire interagir entre eux, et ne plus les mettre dans des vases clos. C’est le pied. C’est ce que j’attendais depuis longtemps.

J’ai entendu que la saison était décevante, puisque rien ne s’y déroulaient.  Alors que le bond d’un an a permis de faire évoluer les personnages. Bill devient le roi de Louisiane, bien loin de l’ombre du boulet qui a pu être, Éric perd la mémoire ce qui lui permet d’être à croquer. Il ressemble à un enfant. Tara décident de reprendre sa vie en main et ne plus être une victime. Les personnages bougent doucement de leur côté, tout en essayant de lutter contre la méchante de la saison. Antonia, la sorcière moyenâgeuse qui se réincarne dans la peau de Tante Pétunia. Comme quoi elle sera devenue, enfin, une sorcière, il suffisait de changer d’univers. Donc, Antonia est la méchante de True Blood. Elle est juste géniale, et c’est un plaisir de la voir lutter contre les vampires. Elle semble indestructible, surtout avec ce qu’elle a lancé comme sort contre Éric, ou Pam. Pam qui est simplement fabuleuse avec de la chair en décomposition sur elle.

La saison 4 rattrape les erreurs des précédentes, même si elle n’est pas parfaite à toujours vouloir en faire trop. Elle m’a réconcilié avec l’univers. La série a quelque chose d’excitant et de jouissif. C’est toujours un plaisir. Et je suis impatient de voir les 3 derniers épisodes de la saison, tout à fait confiance que tout reste encore à jouer.

Downton Abbey – Saison 1.

25 Août

Dans la catégorie « Séries que tout le monde devrait regarder », j’appelle la magnifique, l’incroyable et fabuleuse Downton Abbey.

Le pitch de départ ne paie pas de mine. Une famille aristocrate anglais au début du 20ième siècle qui est confrontée à des problèmes de successions auquel se mêlent les soucis du quotidien à l’évènement de la modernité.

La série nous plonge dans l’atmosphère des années 10. Le pilot débute avec l’annonce du naufrage du Titanic. Au fil des épisodes, on voit  l’arrivée du téléphone, la chaise mobile. Je ne sais pas vous, mais j’ai l’impression de faire partie de l’histoire en regardant cette série.  Le sentiment de voir quelque chose unique sous nos yeux, avoir pris un vaisseau spécial est être sur place en compagnie des Grantham.

L’atmosphère est authentique, elle est crée par les décors et les costumes qui sont époustouflants. J’ai toujours eu faible pour les années folles. Alors, quand je vois Sybil arriver dans le salon dans un costume art nouveau, je suis aux anges. La modernité en confrontation avec la XIXè siècle, qui est surtout incarnée par Violet, Lady Grantham  jouée par Maggie Smith. Maggie Smith est fabuleuse. Je reste stupéfait de son jeu et l’interprétions de Violet qui est sarcastique, drôle, intelligente même si elle est ancrée dans ses valeurs. Je suis profondément attaché à Violet, tout autant que je ne le suis à Maggie Smith.

Les autres personnages ne sont pas en reste. Tous sont importants. Alors que certaines séries ne savent pas exploiter tout leur casting, ici, tout se fait avec brio. Après 2 épisodes, il en vient aisé de trouver qui est qui, ainsi que qui commande qui.  Aucun des protagonistes n’est ni totalement bon, ni totalement mauvais, certains le sont plus que d’autres. Thomas, la crapule de service, est érigé comme le méchant de la série. Mais j’adore le déteste, j’en ai presque une tendresse, car je peux comprendre sa condition de ne pas vouloir rester et de vouloir plus. Il en va de même pour O’Brian qui dans le final, on se prend de pitié pour elle qui comprend ses erreurs.

Dans le domaine de Dowton, c’est  une microsociété avec ses règles et ses histoires propres. Aucune histoire n’est mauvaise. Les personnages dans leur parcourt interagissent d’une façon parfaite, personne n’est mis de côté, et aucun groupe n’est cloisonné. Il y a une parfaite alchimie entre tout le casting, pourtant important.

Si vous n’avez pas encore vu la série, n’hésitez pas à vous y plonger. C’est rare d’avoir une série aussi bien maîtrisé, ou rien n’est à jeter. Pour ma part, j’attends avec une impatience non maîtrisée, la saison 2 qui ne devrait plus tardée.